lundi 7 décembre 2009

TESSANE CHINN



Elle est née et a grandi à Kingston, en Jamaïque, Tessanne a été introduite à la musique à un très jeune âge par ses parents. Sa mère a été la trompettiste / chanteur dans son groupe appelé les "Mile High" et son père était le batteur. Tessanne a commencé sa carrière alors qu’elle avait 6 ans avec Cathy Levy’s "Little People Players et Teen club" de la Jamaïque, une parmi les meilleurs écoles d’arts. La plupart de ses vocals coaching était sa mère et aussi de Lecie Wright.

Tessanne a appris sur la diversité culturelle quand elle a déménagé en Angleterre à l’âge de 12 ans. Elle a consacré beaucoup de temps sur des chansons exprimant ses sentiments à propos de sa nouvelle vie dans ce qui était pour elle, un monde complètement différent. À son retour à la Jamaïque, Tessanne rejoint le « Jamaicain Rock Band », "Mile High" et se produit pour la foule à de nombreux endroits, y compris sur les sites tels que Jazzfest, Rockfest, RETV Unplugged.

Tessanne est décidé à poursuivre sur cette voie, de chanter ses propres chansons, elle décide de poursuivre une carrière solo et de travailler sur les sons de son premier CD à venir, avec le producteur et ami, Rudy Valentino et Paul Kastick. La chanson pour elle est bien réelle, organique ... juste un bout de papier et sa guitare acoustique. Apurist à coeur, elle croit qu’il ya de magie dans la vie et la musique qui ne peut être reproduite en utilisant les pistes générées par ordinateur.

Jusqu’à présent, elle fait des vagues dans l’industrie, déterminé à faire une différence avec sa musique, et laisser sa marque sur tous ceux qui ont l’occasion d’écouter sa musique ou d’un témoin direct de sa montre, pour en nommer quelques uns, tels que le Jazz Air Jamaica and Blues Festival 2006, le café du pont, Le Festival de musique de Port-Royal, ABC Slim Traxx et son propre spectacle "Arabian Night".

Elle s’appuie sur les forces de divers groupes de musiciens, y compris Skunk Anasie, Pat Benatar, Diana King, Celine Dion, Aretha Franklin, Mahalia Jackson, Bob Marley, Barbara Streisand et bien plus encore. Ainsi, Tessanne crée sa propre musique avec sa propre signature de style audacieux. Son premier single, Hideaway a joué en rotation lourde sur les radios jamaïcaines, ainsi que de sélectionner les stations à New York et à la fois unique et sa musique vidéo ont un motif de rupture impact sur l’industrie de la musique jamaïcaine.

Source: 97urbanfestival
Myspace de Tessane Chin

Mavado



David Constantine Brooks alias Mavado est un enfant du ghetto,il grandit à Cassava Piece, un quartier chaud de Kingston, où son enfance et sa jeunesse ne seront pas faciles.Il est élevé par sa grand-mère qui est très croyante et qui emmène le petit David à l’église tous les dimanches. C’est là-bas qu’il développera son amour pour la musique et fera ses premiers pas derrière un micro.

Adolescent, il admire, comme la plupart des jeunes jamaïcains de son âge, des artistes populaires comme Bounty Killer ou Cutty Ranks, qu’il tente d’imiter. Il ne se doutait alors sûrement pas de ce que l’avenir lui réservait.

L’école ne lui ayant pas réussi, il exerce quelques petits boulots mais arrête bien vite : il souhaite se consacrer entièrement à la musique car il y croit. Un jour, Foota Hype (selector membre de l’Alliance) amène avec lui Mavado en studio. Bounty Killer traîne par là et est vite interessé par Mavado, mais c’est tout d’abord Buccaneer qui fera poser Mavado sur le Middle East Riddim et le fera enregistrer quelques autres sons.

La carrière de Mavado prendra un tournant en décisif en 2004, alors que Bounty Killer l’a pris sous son aile et l’a présenté au trio de production DASECA, les créateurs du fameux Anger Management Riddim, sur lequel Mavado pose le titre qui l’a révélé : « Real Mc Koy ».

Depuis, Mavado marque au fer rouge tous les riddims sur lesquels il pose. En effet, une large majorité de ses titres sont des hits en puissance : « Wha Dem A Do ? » sur le Redbull & Guiness Riddim, « Dreaming » sur le riddim du même nom, « Bawl Dem A Bawl » (Bill Back Riddim), « How High » (12 gauge Riddim), « Top Shotta Nuh Miss » (Power Cut Riddim), « Last Night » (Show Off Riddim), « Amazing Grace » (Tremor Riddim), « Touch Di Road » (Gully Creature Riddim), « Stiff Necked Fools » ; ainsi que d’excellents featurings : « Badman Place » et « Full Clip » en duo avec Busy Signal (titres déjà qualifiés de mythiques par certains), plusieurs duos avec Vybz Kartel (enregistrés avant de se fâcher quelque peu avec celui ci), et « Dying » avec Serani.

Son premier album intitulé « Gangsta For Life : The Symphony of David Brooks » sort en 2007 chez VP Records. Il regroupe plusieurs des titres qui ont fait fureur sur des riddims, ainsi que d’autres bons titres comme « Sadness » où Mavado évoque la perte tragique de son père, « Gangsta for life », « Gully Side » ...

L’avenir s’annonce tout aussi bien pour Mavado, il commence 2008 avec l’excellent « I’m on the Rock », sur le Mission Riddim, qui est un tube, déjà remixé plusieurs fois avec des artistes comme Jay-Z.

Source: 97urbanfestival
Myspace de Mavado

UB 40




UB40 est un groupe britannique de reggae-pop créé en 1978 à Birmingham en Angleterre par ALI CAMPBELL (chant/guitare, né ALISTAIR CAMPBELL le 15/02/1959 à Birmingham).
UB40 tire son nom de la carte chômage britannique « Unemployment Benefit form 40 » pendant l’ère THATCHER, d’où leurs combats pour une justice sociale, contre le racisme et le chômage. En décembre 1979, le groupe signe sur le label indie Graduate Records. En 1980, la formation tourne en ouverture de spectacles des PRETENDERS. Collaboration qui continuera en 1985 avec le single "I GOT YOU BABE". Leur plus grand hit pro-domo restera "RED RED WINE" (n°1 en Grande Bretagne le 03/09/1983 pour 3 semaines, n°1 aux USA le 15/10/1988 pour une semaine, n°1 en Afrique du Sud, en Irlande et en Hollande, n°5 en Autriche, n°8 en Suisse, n°10 en Norvège, n°12 en Allemagne et n°14 en Suède), reprise de NEIL DIAMOND, mais dans une version proche de celle de TONY TRIBE datant de 1969.

Spécialistes de covers de standards de reggae, les UB40 ont sorti plusieurs albums composés uniquement de reprises, la série des "LABOUR OF LOVE". En septembre 1990, expulsés des Seychelles pour possession de marijuana et de cannabis, ils partent pour la Nouvelle Zélande où la douane découvre 20000 préservatifs dans leurs bagages, objets destinés à la lutte contre le Sida.

Autre carton planétaire "(I CAN’T HELP) FALLING IN LOVE" (n°1 en Grande Bretagne le 12/06/1993 pour 2 semaines, n°1 aux USA le 24/07/1993 pour 7 semaines, n°1 en Australie le 10/07/1993 pour 7 semaines, 4ème et dernier n°1 aux Pays Bas, n°1 en Autriche et en Suède, n°2 en Allemagne et en Suisse, n°4 en Norvège, n°5 en France et n°7 en Irlande) mis en radio le 27 avril 1993. En 1994, ALI et ROBIN chantent pour PATO BANTON sur son "BABY COME BACK". En 1995, début de la carrière solo d’ALI.

Source: 97urbanfestival
Myspace de UB40

Alaine



Enfant star de l’île, Alaine (Alaine Françoise Laughton) est une véritable icône une en Jamaïque. Elle débute la musique à l’âge de 9 ans par le piano, présente une émission pour les enfants à la télévision jamaïcaine, participe à diverses pièces de théâtre et sera même choisie pour jouer en tant que comédienne dans le film de Whopi Goldberg "Clara’s heart, tall and statuesque". Parallèlement à ses activités artistiques, la Croix-Rouge la choisit en tant qu’ambassadrice. En dépit de ces nombreuses activités extra-scolaires, elle poursuit ses études et obtient un diplôme en management et psychologie, ce qui lui permet à 19 ans de partir vivre à New York et d’être embauchée par une banque. N’oubliant pas sa passion musicale pour autant, elle enregistre avec Cam Ron le titre Live my life (Leave me alone) pour le label de Hip Hop Roc-A-Fella.

Son retour sur son île natale en 2004 va être déterminant. Elle enregistre pour Sly & Robbie (No doubt), Beres Hammond (le duo Love sounds) et surtout Donovan "Corleon" Bennett pour qui elle enregistre son premier hit No ordinary love. Collaboration qui s’avérera fructueuse : le titre se classe au top des charts reggae de New York, en Floride, au Japon et en Europe. Elle fait désormais partie de l’écurie d’artistes de Don Corleon et va enchaîner les enregistrements pour le label, sur des riddims reggae (Heavenly, Sacrifice) ou dancehall (Wine, Give you what you want), collaborant désormais avec les artistes majeurs du dancehall : Beenie Man (Dreaming of you), Busy Signal (I love you) et Wayne Marshall (Dying for a cure), avec qui elle signe un texte sur le Sida. C’est d’ailleurs pour cette cause qu’elle met sa notoriété grandissante au service de sa communauté, lors de tournées universitaires sur la prévention du Sida en Jamaïque.

Alaine est désormais une artiste de renommée internationale, représentante de la nouvelle génération féminine aux côtés de Tami Chynn, Brick and Lace, Cherine Anderson, Etana et Irie Love. Influencée par Marcia Griffith, Bob Marley, Dennis Brown (cousin éloigné de la famille), Alicia Keys ou encore Mariah Carey, sa musique est un savant mélange de reggae, de dancehall et de R&B. En 2007, elle signe avec Rise in love (sur le Guardian Angel Riddim du producteur Arif Cooper) l’un des titres les plus programmés de l’année sur les radios et télés reggae du monde entier. Son album "Rise in love", entièrement chapeauté par Don Corleon, est déjà sorti au Japon à la fin de l’été, puis aux Etats Unis et enfin en Europe.

Source: 97urbanfestival

Myspace d'Alaine

KALI



Kali, depuis plus de 20 ans distille une musique martiniquaise d’une rare originalité, qui a su s’adapter aux changements de cette petite île, se tourner vers l’extérieur, tout en gardant son authenticité. Son authenticité dans sa filiation sans cesse revendiquée à la musique traditionnelle martiniquaise, son authenticité dans sa liberté de création.

En effet , Kali partage avec des artistes tel Eugène Mona et Marius Cultier, hélas disparus prématurement, le désir permanent de renouveller son travail , de l’enrichir en interaction avec ses expériences vécues . De fait difficilement définissable , sa musique suit pourtant depuis toutes ces années un fil conducteur qui permet à tout en chacun, Antillais ou Japonais , de tous âge de se reconnaître . Ce fil conducteur n’est rien d’autre que la personnalité de Kali , comparable aux solides ramifications de nos fromagers, à la douceur de leurs fleurs et à la souplesse des bambous, bref un electron libre ! Ainsi bien qu’ayant été l’un de ceux , ayant contribué à la visibilité sur la scène publique du mouvement rastafarien naissant , en Martinique, Kali a cherché par dessus tout à intégré ses convictions à son vécu d’Antillais, à les adapter à sa spécificité ; peut-être est ce la raison pour laquelle il semble si éloigné de tout modèle, sorte de “ troubadour ” comme le décrit son parolier Rémy B.
En 1959, la Martinique devenue département français en 1946, place tous ces espoirs dans son changement de statut, en dépit des grèves qui secouent l’île opposant travailleurs noirs et békés ( blancs de vieille souche martiniquaise). L’opposition entre békés , mulâtres , et noirs demeure encore très présente . Voyons ce qui se passe dans l’ancienne capitale de l’île , Saint-Pierre, à cette époque. Bien que remise de sa destruction par l’éruption de la montagne Pelée en 1902, son souvenir demeure présent ravivé par quelques ruines.

Continuant cette grande tradition musicale issue du début du siècle, où la prospérité de la ville avait permis la naissance de la musique créole, celle des villes , les bals de Saint-Pierre sont ceux qui résonnent avec le plus de brio dans toute la Martinique, reprenant les biguines et autres mazurkas des auteurs les plus en vogue comme Fernand Donatien, Al Lirvat , Honoré Coppet, Stellio... Dans une famille bourgeoise de Saint-Pierre, notoire pour sa proche parenté au sénateur Monnerville, au sein de laquelle l’expression artistique emprunte de nombreuses ramifications - Max Ransay , l’oncle maternel chante déjà dans la ville, le père Yvon Monnerville appartenait à l’African Band à Paris, la mère Liliane Ransay écrit - nait le 21 février 1959, le futur Kali allias Jean-Marc Monnerville

Source: 97urbanfestival
Myspace de Kali

Je suis malade - Vallejo feat. Sael

samedi 5 décembre 2009